La clown Pepa Plana a reçu avec une grande satisfaction, la nouvelle du Prix National de la Culture, rendue publique par le CONCA, mercredi dernier 16 avril.

Pepa Plana, (Valls 1965) a fêté un prix qui reconnaît sa longue trajectoire professionnelle et l’a connecté avec toute la profession. “ Quand j’ai commencé à faire du clown pour adultes, c’était considéré comme bizarre, en plus j’étais une femme et je travaillais seule… Et d’une certaine façon, je me sens responsable d’avoir rendu visible le métier de femme-clown. Ce prix est une récompense.” La Clown défend sa profession: “Si le métier de clown n’existait pas, il faudrait l’inventer, affirme-t-elle, et elle rappelle que le clown a existé et existe dans le monde entier et depuis les temps les plus anciens. “Dans toutes les cultures, existe la figure du clown qui fait rire, qui fait penser, qui est fragile, pathétique…, qui met un miroir devant la société, et qui fait comprendre au spectateur que tout ce qui arrive au clown nous arrive à tous.

Les spectacles qui ont marqué la trajectoire de Pepa Plana depuis “De Pe a Pa”, ont été “Giuletta”, “Hatzàrdia”, “Penèlope” et “Èxode”: quatre d’entre eux tournent encore. Pepa Plana a participé à de nombreux festivals en Europe et en Amérique Latine et a dirigé les cinq éditions du Festival de Femmes Clown d’Andorra. A ce moment, elle prépare deux nouveaux montages, l’un dont la première aura lieu cet été, et l’autre au cours de l’année 2015.