L’Atzar

Parmi le catalogue fascinant de créatures humaines, le clown est peut-être le seul qui ne connaît pas le découragement. Voyez avec quel sérieux et quelle persévérance admirables il se consacre intensément à chercher des solutions aux problèmes qui surviennent. Voyez comment ses neurones produisent de brillantes solutions. Le problème est que chaque solution donne lieu à un tout nouveau problème qui exige à son tour de chercher des solutions qui provoqueront de nouvelles difficultés. La vie du clown est dure, oui. Par bonheur, le hasard possède tout un répertoire d’accidents heureux, et le clown finit souvent par trouver fortuitement ce qu’il ne cherchait pas.

Mercedes Abad

Fiche Artistique



Clown - Pepa Plana
Conseil Magie - Màgic Andreu
Musique originale - Lluís Cartes
Costumes - Rosa Solé
Atretzzo - Oriol Blanchar
Eclairage - Jordi Llongueras
Photographie - Joan Sánchez
Conception Graphique - Àlvar Ardévol
Production - La Vaca Flaca
Direction - Pepa Plana - Joan Busquets

Ce qu’en dit la presse:

Pour bien s’amuser
Pepa Plana a mis son nez de clown, est sortie sur scène et a fignolé son rôle. Elle nous a offert un spectacle impeccable. « Hatzàrdia » est bien conçu, bien mis en scène, bien dirigé et très bien interprété. Le spectacle déborde de bons moments, de comique et de tendresse.
Joaquín Melguizo, Heraldo de Aragón, 13 Octobre 2005.

Seule
Pepa Plana est seule face au danger, sur la scène où elle monte par hasard comme femme de ménage et où, grâce à sa capacité de transformation des éléments les plus quotidiens en jouets scéniques, elle réalise dans Hatzàrdia un spectacle d’une grande intensité, avec une excellente scénographie et son pouvoir de communication toujours brillant en tant que clown expérimenté et à la sensibilité captivante.
Artez 100, août 2005

Pepa Plana, profonde
Le clown Pepa Plana a créé avec « Hatzàrdia » une variété de personnages profonds. Elle fouille dans les lieux communs de l’imaginaire féminin, de la femme de ménage à la mère qui joue le jeu, géniale pour les convertir en objet de ses gags, très souvent imbibés d’un ton mélancolique et poétique bien réussi. Pepa Plana réalise un bon spectacle avec de petites doses de magie, très soigné jusque dans les moindres détails, par exemple en ce qui concerne les costumes, un prix sans doute à la constance et au travail le plus honnête, qui porte ses fruits dans ces histoires.
Pep Martorell – El Punt 13 septembre 2004.

Pepa Plana, un grand clown
Le clown est peut-être la personnification la plus qualifiée de l’existence humaine. Pepa Plana a fait de cela une démonstration géniale. Une analyse de la vie à travers un langage simple, absolument pas recherché.
Joan Sala Vila, El Vallès, 8 avril 2005.

Un clown plus classique
Plana domine de manière spectaculaire son corps sur scène – elle semble de caoutchouc – et continue à construire un clown tendre, lyrique, coquet (très coquet) et sexy, avec des costumes incroyables. Un clown qui joue avec le public et se le met dans la poche.
R. Porta, El Periòdic d’Andorra, 5 mars 2006.

Comme un gant
Ce que fait Pepa Plana sur scène semble très simple, mais c’est très compliqué. C’est très difficile de monter sur scène et de se mettre le public dans la poche après deux minutes et sans recourir à aucun artifice, aucun texte qui attire l’attention du spectateur. Elle se sert de la meilleure tradition de l’art du clown ainsi que de son important bagage d’actrice, grâce à quoi elle sent très bien ce que pense le public, comment mesurer le temps de chaque effet et comment rendre l’invraisemblable croyable. Des théoriciens de l’art qui affirment que la créativité n’est autre qu’un exercice d’affinités. A Pepa Plana, la scène lui va comme un gant.
Miquel Vigo, Diari d’Andorra, 5 mars 2006.